Dans un contexte tendu entre la chine et l'un de ses fournisseurs en minerai de fer (voir article dans Le Figaro), il est intéressant de constater le maniement conjoint de la carotte et du bâton. D'un coté, un procès sous les regards internationaux (voir article dans Le Monde), de l'autre la signature d'un accord de partenariat (voir communiqué de presse).
Il n'est pas certain que faire une JV soit la meilleure façon de faire la paix (c'est assez rare en effet), néanmoins le fait d'avoir clairement laissé le pouvoir à Rio Tinto (in fine 50,35% des parts) laisse au moins une chance à cette aventure de trouver une conclusion heureuse.
mardi 23 mars 2010
dimanche 14 mars 2010
Meetic et match.com finalisent la création de leur JV en Amérique latine
En février 2009, Meetic annonçait le rachat des activités Européennes de son concurrent Américain match.com (voire communiqué de presse).
On sentait bien qu'il y avait un parfum de partage du monde derrière cette annonce, et nous en avons eu cette semaine la confirmation :
- Ce mercredi 10 Mars, Meetic et match.com annoncent la finalisation de la création d'une société commune pour l'Amérique latine
- Les deux groupes avaient annoncé cette initiative le 4 février dernier (voire communiqué de presse). Selon le partenariat stratégique conclu, Meetic et match.com ont donc apporté à une nouvelle entité commune leurs activités respectives sur le territoire sud-américain, à savoir la société brésilienne ParPerfeito, détenue par Meetic, et les activités de match.com dans les autres pays d'Amérique Latine.
- Meetic et match.com détiennent chacun 50% des intérêts économiques de cette nouvelle entité et match.com en contrôlera les opérations.
On attend avec grand intérêt la suite en Asie... Pourquoi pas une autre JV sous le contrôle opérationnel de Meetic cette fois ?
On sentait bien qu'il y avait un parfum de partage du monde derrière cette annonce, et nous en avons eu cette semaine la confirmation :
- Ce mercredi 10 Mars, Meetic et match.com annoncent la finalisation de la création d'une société commune pour l'Amérique latine
- Les deux groupes avaient annoncé cette initiative le 4 février dernier (voire communiqué de presse). Selon le partenariat stratégique conclu, Meetic et match.com ont donc apporté à une nouvelle entité commune leurs activités respectives sur le territoire sud-américain, à savoir la société brésilienne ParPerfeito, détenue par Meetic, et les activités de match.com dans les autres pays d'Amérique Latine.
- Meetic et match.com détiennent chacun 50% des intérêts économiques de cette nouvelle entité et match.com en contrôlera les opérations.
On attend avec grand intérêt la suite en Asie... Pourquoi pas une autre JV sous le contrôle opérationnel de Meetic cette fois ?
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samedi 6 mars 2010
La JV formée par T-Mobile et Orange devient le premier opérateur mobile au Royaume-Uni
En ce début de semaine, et après presque deux mois d'enquête, la Commission Européenne a autorisé Deutsche Telekom et France Télécom à fusionner leurs filiales dans les réseaux cellulaires au Royaume-Uni, fusion qui avait été annoncée en Septembre dernier.
La validation de la création de cette coentreprise entre le numéro trois (Orange) et le numéro quatre (T-Mobile) rend possible une mise en oeuvre opérationnelle au printemps 2010. Cette opération donne naissance au premier opérateur anglais avec 37% de parts de marché (30 millions d'abonnés), devant respectivement O2 (filiale de Telefonica) 27% de parts de marché, Vodafone 25% de parts de marché et l'opérateur 3 (filiale du groupe Hutchison Whampoa).
Sur la base des données 2009 publiées, le chiffre d'affaires et l'Ebitda de la nouvelle co-entreprise auraient été respectivement en 2009 d'environ 8,5 milliards d'euros (7,57 milliards de livres sterling) et 1,55 milliards d'euros (1,38 milliard de livres sterling).
- L'histoire
Cette fusion entre filiales mobiles pour créer une JV 50/50 est la première de cette taille sur un marché national d'importance. Elle a pour contexte la saturation de certains marchés cellulaires nationaux particulièrement concurrentiels, où le gain de part de marché devient ardu (ie. coûteux). Il a pour but premier de réaliser des économies sur les infrastructures télécoms, les structures commerciales et bien-sûr le personnel (Orange UK emploie actuellement autour de 12.500 personnes, près du double de T-Mobile UK qui compte environ 6.500 employés au Royaume-Uni). Selon Orange et Deustche Telekom, la future co-entreprise devrait générer des synergies de plus de quatre milliards d'euros.
Pour obtenir le feu vert de la Commission européenne, les deux opérateurs ont dû s'engager sur deux concessions décisives. La première concerne la rétrocession de fréquences. La seconde concession est relative à l'accord existant de partage de réseau radio (antennes et commutateurs) entre T-Mobile et l'opérateur 3, accord qui sera maintenu et renforcé.
Voir : article dans Réseaux-Telecoms.
- L'analyse
Le point intéressant à suivre sera de voir comment les deux filiales réalisent opérationnellement leur filiale, les principaux sujets chauds étant :
1°) L'organisation. Le directeur financier de Deutsche Telekom assurera les fonctions de président non-exécutif de la co-entreprise pour une durée de deux ans, puis ce sera au tour du directeur financier de France Télécom pour une nouvelle durée de deux ans. L'équipe dirigeante sera menée par l'actuel Président d'Orange UK en tant que Chief Executive Officer tandis que l'actuel Président de T-Mobile UK, assurera la fonction de Chief Operating Officer. Cette logique d'équilibre subtil sera-t'elle préservée tout au long des lignes organisationnelles de la nouvelle structure ?
2°) Les marques. Il a été précisé que les marques T-Mobile et Orange UK coexisteront pendant les 18 mois venir. Qu'adviendra-t'il ensuite ?
A noter d'en Novembre dernier, Orange s'est engagé dans une fusion de même nature, même si elle est de moindre envergure, sur le marché suisse où il s'apprête à racheter son concurrent Sunrise pour devenir le numéro deux du marché cellulaire helvète. Néanmoins cette opération est une opération d'acquisition plus classique et ne donne pas lieu à la création d'une coentreprise, en effet Orange rachète 75 % de son concurrent Sunrise à l'opérateur danois TDC, et Orange Suisse deviendra de facto, si les autorités réglementaires valident l'opération, une filiale contrôlée par Orange.
- Le commentaire sur les conditions réglementaires d'approbation des JV
En fonction de leur taille, les projets de JV peuvent être soumis à l'approbation de divers autorités réglementaires (dont la Commission Européenne). Il convient alors d'analyser finement, avec des juristes compétents, en préalable à tout projet de ce type, les risques liés à l'obtention de ces approbations. En particulier, comme dans le cas ci-dessus, il faut envisager d'éventuelles concessions et mesurer leur impact sur le business plan de la coentreprise cible. A cette fin, il peut être utile d'approcher, avec toute la diplomatie nécessaire, ces autorités réglementaires avant la conclusion - et donc l'annonce - d'un accord.
La validation de la création de cette coentreprise entre le numéro trois (Orange) et le numéro quatre (T-Mobile) rend possible une mise en oeuvre opérationnelle au printemps 2010. Cette opération donne naissance au premier opérateur anglais avec 37% de parts de marché (30 millions d'abonnés), devant respectivement O2 (filiale de Telefonica) 27% de parts de marché, Vodafone 25% de parts de marché et l'opérateur 3 (filiale du groupe Hutchison Whampoa).
Sur la base des données 2009 publiées, le chiffre d'affaires et l'Ebitda de la nouvelle co-entreprise auraient été respectivement en 2009 d'environ 8,5 milliards d'euros (7,57 milliards de livres sterling) et 1,55 milliards d'euros (1,38 milliard de livres sterling).
- L'histoire
Cette fusion entre filiales mobiles pour créer une JV 50/50 est la première de cette taille sur un marché national d'importance. Elle a pour contexte la saturation de certains marchés cellulaires nationaux particulièrement concurrentiels, où le gain de part de marché devient ardu (ie. coûteux). Il a pour but premier de réaliser des économies sur les infrastructures télécoms, les structures commerciales et bien-sûr le personnel (Orange UK emploie actuellement autour de 12.500 personnes, près du double de T-Mobile UK qui compte environ 6.500 employés au Royaume-Uni). Selon Orange et Deustche Telekom, la future co-entreprise devrait générer des synergies de plus de quatre milliards d'euros.
Pour obtenir le feu vert de la Commission européenne, les deux opérateurs ont dû s'engager sur deux concessions décisives. La première concerne la rétrocession de fréquences. La seconde concession est relative à l'accord existant de partage de réseau radio (antennes et commutateurs) entre T-Mobile et l'opérateur 3, accord qui sera maintenu et renforcé.
Voir : article dans Réseaux-Telecoms.
- L'analyse
Le point intéressant à suivre sera de voir comment les deux filiales réalisent opérationnellement leur filiale, les principaux sujets chauds étant :
1°) L'organisation. Le directeur financier de Deutsche Telekom assurera les fonctions de président non-exécutif de la co-entreprise pour une durée de deux ans, puis ce sera au tour du directeur financier de France Télécom pour une nouvelle durée de deux ans. L'équipe dirigeante sera menée par l'actuel Président d'Orange UK en tant que Chief Executive Officer tandis que l'actuel Président de T-Mobile UK, assurera la fonction de Chief Operating Officer. Cette logique d'équilibre subtil sera-t'elle préservée tout au long des lignes organisationnelles de la nouvelle structure ?
2°) Les marques. Il a été précisé que les marques T-Mobile et Orange UK coexisteront pendant les 18 mois venir. Qu'adviendra-t'il ensuite ?
A noter d'en Novembre dernier, Orange s'est engagé dans une fusion de même nature, même si elle est de moindre envergure, sur le marché suisse où il s'apprête à racheter son concurrent Sunrise pour devenir le numéro deux du marché cellulaire helvète. Néanmoins cette opération est une opération d'acquisition plus classique et ne donne pas lieu à la création d'une coentreprise, en effet Orange rachète 75 % de son concurrent Sunrise à l'opérateur danois TDC, et Orange Suisse deviendra de facto, si les autorités réglementaires valident l'opération, une filiale contrôlée par Orange.
- Le commentaire sur les conditions réglementaires d'approbation des JV
En fonction de leur taille, les projets de JV peuvent être soumis à l'approbation de divers autorités réglementaires (dont la Commission Européenne). Il convient alors d'analyser finement, avec des juristes compétents, en préalable à tout projet de ce type, les risques liés à l'obtention de ces approbations. En particulier, comme dans le cas ci-dessus, il faut envisager d'éventuelles concessions et mesurer leur impact sur le business plan de la coentreprise cible. A cette fin, il peut être utile d'approcher, avec toute la diplomatie nécessaire, ces autorités réglementaires avant la conclusion - et donc l'annonce - d'un accord.
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samedi 27 février 2010
JAL et Air France démentent tout projet de coentreprise
Après des rumeurs de création d'une JV entre Air France-KLM et Japan Airlines qui ont couru tout le week end, les deux compagnies ont démenti lundi (voir dépêche AFP)
L'occasion de faire le point sur les alliances aériennes au nombre de trois (voir article Wikipédia) :
- Star Alliance (formée autour de Lufthansa et Continental)
- Oneworld (formée autour de British Airways et American Airlines)
- SkyTeam (formée autour de Air France et Delta)
Ces alliances sont des accords de coopérations : les compagnies se sous-traitent mutuellement des services, partagent des codes de vol et étendent ainsi les possibilités de satisfaire leur clientèle tout en élargissant leur programme de fidélisation.
Néanmoins ces alliances ne sont pas des fusions (un exemple de fusion est Air France-KLM, les deux sociétés ont fusionnés leurs activités au sein d'un groupe commun en 2004), et ne sont pas des joint-ventures non plus (dans un tel cas Air France-KLM et Japan Airlines eurent été amenés à partager leurs coûts et leurs recettes au sein d'une coentreprise sur un plan de vols coordonné, au-delà du simple partage de codes déjà en place entre elles).
L'occasion de faire le point sur les alliances aériennes au nombre de trois (voir article Wikipédia) :
- Star Alliance (formée autour de Lufthansa et Continental)
- Oneworld (formée autour de British Airways et American Airlines)
- SkyTeam (formée autour de Air France et Delta)
Ces alliances sont des accords de coopérations : les compagnies se sous-traitent mutuellement des services, partagent des codes de vol et étendent ainsi les possibilités de satisfaire leur clientèle tout en élargissant leur programme de fidélisation.
Néanmoins ces alliances ne sont pas des fusions (un exemple de fusion est Air France-KLM, les deux sociétés ont fusionnés leurs activités au sein d'un groupe commun en 2004), et ne sont pas des joint-ventures non plus (dans un tel cas Air France-KLM et Japan Airlines eurent été amenés à partager leurs coûts et leurs recettes au sein d'une coentreprise sur un plan de vols coordonné, au-delà du simple partage de codes déjà en place entre elles).
lundi 22 février 2010
JV à l'étranger ? Contactez Ubifrance
Ubifrance, qu'est ce que c'est ?
Ubifance, c'est l’agence française pour le développement international des entreprises. C'est un établissement public industriel et commercial qui est placé sous la tutelle du Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, du Secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, et de la Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique.
Aujourd'hui présente dans 28 pays, Ubifrance facilite la découverte des marchés étrangers et détectent les possibilités d’implantation offertes aux entreprises. Fin 2010, 64 Missions économiques, dans 44 pays, formeront le réseau mondial d’Ubifrance, soit plus de 1500 collaborateurs, en France et à l'étranger.
Que peut faire concrêtement Ubifrance pour vous aider ?
Ubifrance s’adresse aussi bien aux primo-exportateurs qu’aux entreprises ayant déjà une expérience à l’international. L’accent est mis sur :
- l’accompagnement individuel des entreprises avec des prestations standardisées (conseil, contact, communication) ou sur mesure (par des interlocuteurs spécialisés par secteur d'activité)
- le développement de la présence française sur les manifestations collectives (en particulier les salons internationaux)
- la possibilité d'obtenir des aides à l'export ou de bénéficier de services (indispensables) pour entreprendre à l'étranger grâce aux prestations de grands partenaires publics ou privés
- le développement de la formule du Volontariat International en Entreprise (VIE)
Quelques petits plus sur le site d'Ubifrance
- Une librairie spécialisée bien fournie en ouvrage/publication pour comprendre les pays et savoir s'y implanter
- Des newsletters auxquelles on peut s'abonner (pour certaines gratuitement)
- Le calendrier des salons et programmes de rencontres professionnelles à travers le monde
Voir :
- site d'Ubifrance
Ubifance, c'est l’agence française pour le développement international des entreprises. C'est un établissement public industriel et commercial qui est placé sous la tutelle du Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, du Secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, et de la Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique.
Aujourd'hui présente dans 28 pays, Ubifrance facilite la découverte des marchés étrangers et détectent les possibilités d’implantation offertes aux entreprises. Fin 2010, 64 Missions économiques, dans 44 pays, formeront le réseau mondial d’Ubifrance, soit plus de 1500 collaborateurs, en France et à l'étranger.
Que peut faire concrêtement Ubifrance pour vous aider ?
Ubifrance s’adresse aussi bien aux primo-exportateurs qu’aux entreprises ayant déjà une expérience à l’international. L’accent est mis sur :
- l’accompagnement individuel des entreprises avec des prestations standardisées (conseil, contact, communication) ou sur mesure (par des interlocuteurs spécialisés par secteur d'activité)
- le développement de la présence française sur les manifestations collectives (en particulier les salons internationaux)
- la possibilité d'obtenir des aides à l'export ou de bénéficier de services (indispensables) pour entreprendre à l'étranger grâce aux prestations de grands partenaires publics ou privés
- le développement de la formule du Volontariat International en Entreprise (VIE)
Quelques petits plus sur le site d'Ubifrance
- Une librairie spécialisée bien fournie en ouvrage/publication pour comprendre les pays et savoir s'y implanter
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jeudi 18 février 2010
Fiat et Sollers forment une JV en Russie
Cette annonce, qui date du 11 Février dernier, me donne l’occasion de bien détailler les principales composantes de la formation d’une JV.
1°) Les parties à l’origine de la création de la JV (que j’appelle les maisons mères)
- Fiat, l’industriel automobile italien bien connu, parmi les tous premiers mondiaux
- Sollers, le deuxième constructeur automobile russe
Auxquels on peut sans doute ajouter l’état Russe lui-même, ne serait-ce que pour son implication financière (voir ci-dessous)
2°) La JV elle-même
Il s’agit d’une entreprise commune, détenue à 50/50 par les deux partenaires industriels.
Cette entreprise disposant de fonds à hauteur de 2,4 milliards € :
- 150 millions € en cash ou en apport technologique par chacun des actionnaires
- 2,1 milliards € sous forme d’emprunt octroyé par le gouvernement Russe
3°) Les objectifs fixés à la JV (avec notamment un objectif chiffré en terme de délai)
Produire 500 000 véhicules par an d’ici 2016
- dont 10% devront être exportés de Russie
- avec 50% des pièces utilisées pour la fabrication (les moteurs notamment) qui devront être d’origine Russe
4°) Les avantages escomptés par les maisons mères
Pour Fiat : une extension notable du « footprint » dans le prolongement de l’accord signé avec Chrysler l’an dernier.
Pour Sollers : une augmentation de taille (presque x 10) avec une acquisition de savoir-faire technologique.
Pour l’état Russe : une consolidation de l’industrie automobile nationale avec un ancrage local assurant des perspectives en terme de croissance et d’emploi.
Voir :
- communiqué de presse commun (en anglais)
- article dans Les Echos
1°) Les parties à l’origine de la création de la JV (que j’appelle les maisons mères)
- Fiat, l’industriel automobile italien bien connu, parmi les tous premiers mondiaux
- Sollers, le deuxième constructeur automobile russe
Auxquels on peut sans doute ajouter l’état Russe lui-même, ne serait-ce que pour son implication financière (voir ci-dessous)
2°) La JV elle-même
Il s’agit d’une entreprise commune, détenue à 50/50 par les deux partenaires industriels.
Cette entreprise disposant de fonds à hauteur de 2,4 milliards € :
- 150 millions € en cash ou en apport technologique par chacun des actionnaires
- 2,1 milliards € sous forme d’emprunt octroyé par le gouvernement Russe
3°) Les objectifs fixés à la JV (avec notamment un objectif chiffré en terme de délai)
Produire 500 000 véhicules par an d’ici 2016
- dont 10% devront être exportés de Russie
- avec 50% des pièces utilisées pour la fabrication (les moteurs notamment) qui devront être d’origine Russe
4°) Les avantages escomptés par les maisons mères
Pour Fiat : une extension notable du « footprint » dans le prolongement de l’accord signé avec Chrysler l’an dernier.
Pour Sollers : une augmentation de taille (presque x 10) avec une acquisition de savoir-faire technologique.
Pour l’état Russe : une consolidation de l’industrie automobile nationale avec un ancrage local assurant des perspectives en terme de croissance et d’emploi.
Voir :
- communiqué de presse commun (en anglais)
- article dans Les Echos
mardi 16 février 2010
Bonjour et bienvenue dans ce blog
J'ai décidé de concentrer dans ce blog l'ensemble de mes connaissances et des choses que j'ai trouvées sur le web relatives au sujet des JV.
Ce blog sera constitué de pages de référence (comme celle-ci : Qu'est ce qu'une JV ?) et d'articles périodiques (je vais essayer de tenir un rythme plus ou moins hebdomadaire).
C'est avec plaisir que j'accueillerai vos commentaires et les éléments que vous jugerez bon d'ajouter à cette somme d'informations.
Ce blog sera constitué de pages de référence (comme celle-ci : Qu'est ce qu'une JV ?) et d'articles périodiques (je vais essayer de tenir un rythme plus ou moins hebdomadaire).
C'est avec plaisir que j'accueillerai vos commentaires et les éléments que vous jugerez bon d'ajouter à cette somme d'informations.
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